Oui, le plasma est un sujet majeur. En cas de conflit d'intérêts dans le contexte européen, nous pourrions, en jouant l'exception culturelle, être précurseurs ?
En revanche, l'argument de la sécurité ne plaide pas forcément pour la mutualisation. Je viens d'une région, le Nord-Pas-de-Calais, qui a été moins touchée par l'épidémie de Sida, parce que nos deux centres de transfusion avaient refusé de prélever dans les centres pénitentiaires.
Le prélèvement de sang est un acte citoyen, c'est particulièrement évident dans les petites communes. Malheureusement, on y renonce parfois parce qu'il est onéreux.