Intervention de Martial Bourquin

Réunion du 2 octobre 2012 à 9h30
Débat sur l'économie sociale et solidaire

Photo de Martial BourquinMartial Bourquin :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'économie sociale et solidaire souffre de beaucoup d'idées reçues ; c'est le moins que l'on puisse dire !

Comme elle est associée au secteur associatif, au bénévolat, à l'absence de profits – et donc de rentabilité exponentielle –, on oublie trop souvent à quel point ses acteurs sont producteurs de richesses, de cohésion sociale et d'aménagement du territoire.

À cet égard, je sais gré au Président de la République d'avoir pleinement reconnu cette spécificité, en nommant, dans le champ de l'économie traditionnelle, un ministre délégué à l'économie sociale et solidaire. En effet, notre économie, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, a besoin à la fois de normes et d'un secteur associatif et coopératif extrêmement fort pour que nous puissions relever les défis de la croissance.

Bien évidemment, je salue la grande qualité du rapport qui sert de support à ce débat : sans nier la diversité des formes de l'économie solidaire, ses auteurs ont pris acte de la nécessité de s'appuyer, de manière ciblée, sur ses acteurs pour contribuer à la croissance de notre pays.

La croissance est affaire de moyens, de redistribution et de justice sociale. Elle est aussi affaire de mise en réseau ; je sais que Marc Daunis ne me démentira pas sur ce point. L'économie solidaire n'est pas l'économie solitaire !

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