Je vous remercie, Monsieur l'ambassadeur, de nous avoir aidés à dénouer les fils de cette situation complexe. Je voudrais également vous témoigner, à vous et à tous les Libanais, toute notre affection et notre sympathie. La France est l'amie du Liban.
J'ai trois questions à vous poser.
Vous avez évoqué la politique de distanciation pratiquée par le gouvernement libanais avec l'accord de l'ensemble des forces politiques. Est-ce que le Hezbollah joue réellement le jeu ? En cas d'effondrement du régime syrien, est-ce que cela ne pourrait pas entraîner votre pays dans une nouvelle confrontation ?
Ma deuxième question concerne le rôle des Nations unies, que vous connaissez bien. Malgré la multiplication des déclarations, des observateurs ou des émissaires, les Nations unies n'ont pas réussi jusqu'à présent à imposer une solution. D'après vous, les Nations unies peuvent-elles encore jouer un rôle dans la crise syrienne ?
Enfin, que vous inspire l'agitation actuelle en Jordanie contre la monarchie ? Peut-elle avoir des conséquences sur le Liban et la région ?