Intervention de Gérard Larcher

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 9 octobre 2012 : 1ère réunion
Situation en syrie — Audition de se. M. Boutros Assaker ambassadeur du liban

Photo de Gérard LarcherGérard Larcher :

Vous avez évoqué la place et le rôle joué par l'armée libanaise, qui reste le meilleur garant de l'unité et de la stabilité du Liban.

Je suis lié à el-Qâa, un village chrétien situé à proximité de la frontière avec la Syrie qui a accueilli plusieurs centaines de réfugiés syriens et j'ai pu constater le rôle joué par l'armée notamment pour protéger la frontière.

Dans le même temps, se pose la question des moyens dont dispose cette armée, puisque l'on sait que, malgré les qualités de ses hommes, ses moyens sont très limités. Ses équipements sont anciens et insuffisants, comme on l'a vu à plusieurs reprises par le passé.

Comment voyez-vous cette conférence des donateurs et comment la France pourrait-elle aider l'armée libanaise ?

Par ailleurs, la guerre du Liban était certes une guerre civile mais aussi une guerre menée par procuration par des puissances étrangères. A la lumière de votre expérience, quels pourraient être les acteurs d'un accord de paix en Syrie à l'image de l'accord de Taëf ? Les Etats-Unis, la France, la Russie, l'Iran, l'Arabie Saoudite, le Qatar, ou d'autres encore ?

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