Merci, madame Des Esgaulx !
Cela a commencé par la « dépossession ». Nous sommes un certain nombre, depuis longtemps, à penser que le choix européen est un levier qui nous permet d’aller plus loin ensemble, à vingt-sept, plutôt qu’une dépossession.
Toutefois, le mot « dépossession » vous a semblé un peu léger, si bien qu’est apparu le mot « suicide ». C’est grave, le suicide ! Nous serions en train de nous suicider dans une indifférence « molle » – je ne sais pas, d’ailleurs, ce qu’est une indifférence « dure ». Il y a l’Europe « disciplinaire », épaulée par des « chiens renifleurs » – vous parlez en ancien ministre de l’intérieur –, qui nous fait marcher avec un « pistolet sur la tempe ». Enfin vient le lexique de la pathologie : l’Europe est une sorte de maladie, dont le traité qui nous occupe serait le summum, en attendant la suite…