Vous avez parlé de contorsionnisme, madame la sénatrice. Je rappelle que, en 1992, François Fillon a voté contre le traité de Maastricht, tout comme Philippe Séguin et Jean-Pierre Chevènement, qui faisaient d’ailleurs alors campagne ensemble, autour d’un certain nombre de thèses communes. Il a ensuite défendu le TSCG : pour autant, au cours du débat, je n’ai pas eu l’outrecuidance de le qualifier de contorsionniste, précisément parce que j’ai l’humilité de considérer que, dans la vie, l’évolution des contextes peut justifier que l’on adopte des positions différentes au fil du temps.