Intervention de Jean-Yves Leconte

Réunion du 11 octobre 2012 à 9h45
Traité sur la stabilité la coordination et la gouvernance au sein de l'union économique et monétaire — Question préalable

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

Tel est l’enjeu.

Certaines des réserves exprimées sur le traité peuvent se justifier, mais il serait erroné de porter sur ce dernier une appréciation statique, sans prendre en compte le nouveau leadership des idées de gauche sur la réorientation de l’Europe que permet l’élection à la Présidence de la République de François Hollande et dont nous constatons les premiers résultats. Ne pas prendre la mesure de la dynamique engagée depuis mai dernier pour évaluer l’opportunité de la ratification de ce traité correspond, j’ose le mot, à un renoncement.

Le TSCG est certes l’héritage d’un quinquennat qui a couté 600 milliards d’euros au pays et pendant lequel le service des intérêts de la dette est devenu du même ordre de grandeur que les recettes de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, notre économie ne parvenant plus à être stimulée par la dette publique : en 2009, cette dernière a augmenté de 10 points de PIB, mais nous avons connu une récession de 3 % ; en 2012, la dette s’est accrue de 8 points, et la croissance n’a été que de 1, 7 %...

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