Entre 2004 et 2012, pourtant, comme Mme la ministre l'a rappelé, soixante-quatre protocoles de recherche sur l'embryon ont été autorisés par l'Agence de la biomédecine et mis en œuvre.
Aujourd'hui, on nous propose d'autoriser la recherche sur l'embryon en l'encadrant très strictement.
Quelle différence cela ferait-il par rapport au fait qu'actuellement, en France, des recherches sont menées sur l'embryon ? Aucune.
Quelle différence cela ferait-il sur les protocoles de recherche ? Une grande différence.
En effet, si les protocoles de recherche ne seraient pas automatiquement autorisés plus facilement par l'Agence de la biomédecine, les délais d'obtention de l'autorisation seraient considérablement raccourcis et les chercheurs français pourraient enfin travailler dans les mêmes conditions que les autres chercheurs, en particulier européens. §