Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, l'examen par notre assemblée de la révision des lois de bioéthique s'éclaire du prix Nobel de médecine qui apporte des perspectives au sujet dont nous débattons ce soir.
Avec mes collègues du groupe CRC, je m'étais opposé au projet défendu par l'ancien gouvernement, à savoir le maintien d'un principe d'interdiction de la recherche embryonnaire, assorti d'éventuelles dérogations.
Avec d'autres, au-delà des rangs de la gauche – je pense notamment à notre rapporteur d'alors, Alain Milon, qui très courageusement avait porté un texte honorant la position de la commission des affaires sociales –, nous avions soutenu le principe d'une autorisation encadrée de la recherche, une voie qui, faut-il le rappeler, était retenue à la fois par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques et par le Conseil d'État.
Ayant soutenu cette démarche au sein de notre commission et en séance publique, vous comprendrez naturellement qu'aujourd'hui, comme il l'a fait voilà un an, le groupe CRC vote en faveur de cette proposition de loi. Nous sommes constants dans nos positions.