Intervention de Christian Poncelet

Réunion du 22 février 2006 à 15h00
Dépôt du rapport annuel de la cour des comptes

Photo de Christian PonceletChristian Poncelet, président :

Monsieur le Premier président, je suis très heureux de vous accueillir aujourd'hui dans l'hémicycle du Sénat, conformément d'ailleurs à une tradition qui remonte à l'année 1832, pour la remise du rapport annuel de la Cour des comptes, rapport très attendu.

Les relations entre le Parlement, le Sénat en particulier, et la Cour des comptes sont consacrées par la Constitution au titre de nos pouvoirs de contrôle, conformément au dernier alinéa de l'article 47, pour les lois de finances, et de l'article 47-1, pour les lois de financement de la sécurité sociale.

Comme mes prédécesseurs, depuis que je suis président du Sénat, j'ai veillé à donner un caractère toujours plus concret à cette collaboration.

Monsieur le Premier président, votre participation personnelle - qui était exceptionnelle, M. le président de la commission des finances et M. le président de la commission des affaires sociales peuvent le confirmer - aux travaux des commissions, commission des finances et commission des affaires sociales, en est l'une des meilleures illustrations.

Pour ce qui est du rapport annuel que vous allez nous remettre, la commission des finances et l'ensemble de nos collègues examineront, j'en suis sûr, avec la plus grande attention son contenu ainsi que les conclusions qu'il comporte. Vos réflexions rejoindront celles du Sénat, qui est particulièrement attaché au meilleur emploi des deniers publics.

Je crois pouvoir dire que le Sénat et la Cour des comptes sont animés de la même volonté d'assurer dans la durée un suivi des conclusions de leurs travaux respectifs, d'assurer, en quelque sorte, un « service après rapport », selon l'expression du président de la commission des finances.

Vous avez maintenant la parole, monsieur le Premier président.

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