Nous venons de conduire, au sein de la commission, toute une série d'auditions sur la Syrie, entendant tour à tour les ambassadeurs ou leurs représentants des pays voisins (Liban, Jordanie, Turquie) mais aussi des pays concernés par le règlement du conflit (Russie, États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne). Nous avons le sentiment que sur cette crise est épouvantable, mais qu'elle est inextricable. Comment la diplomatie française agit-elle? Tous les pays recherchent la solution mais les voies sont différentes. Plus personne ne soutient véritablement Bachar el-Assad et nombreux sont ceux qui cherchent un autre interlocuteur. Tout le monde s'interroge sur l'après, avec des interrogations compte tenu des développements observés en Libye et même en Tunisie et avec des inquiétudes fortes dans les pays voisins comme le Liban et la Jordanie, car la Syrie est un pivot dans cette région.