Sur le terrain, nos partenaires privilégiés sont les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) qui pilotent elles-mêmes les directions départementales. En matière maritime, ce sont bien sûr les directions interrégionales de la mer (Dirm). Les préfets sont aussi nos interlocuteurs dans la mesure où ils coordonnent les actions. Je songe au plan national métiers.
On aurait spontanément tendance à s'adresser aux directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Dirrecte). Or les secteurs transport, bâtiment, urbanisme, maintenance des services écosystémiques, ingénierie écologique, économie circulaire, relèvent de la Dreal. Cet été, j'ai donc adressé, conjointement avec le directeur général de la compétitivité, de l'industrie et des services, une note aux préfets leur demandant de s'assurer que Dreal et Dirrecte travaillent bien ensemble.
Au commissariat général, nous disposons d'un peu moins de 500 personnes, dont une petite moitié constitue l'autorité statistique ministérielle. Pour nos moyens budgétaires, il convient de distinguer ce qui relève de l'administration centrale et les moyens utilisés par les services déconcentrés et les opérateurs.
Ainsi, nous consacrons 10 millions d'euros aux activités de recherche en propre, 1,67 milliard d'euros étant affectés aux opérateurs, dont le CEA pour près de la moitié des crédits de la recherche. Le budget de fonctionnement représente 9 millions pour les services centraux, un peu moins de 8 pour les services déconcentrés. Parmi les opérateurs de la recherche, citons, l'IFP Energies nouvelles, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar) ou le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).