Je veux d'abord saluer l'arrêt de la révision générale des politiques publiques (RGPP) et le renversement de tendance qui va donner de l'air à l'école. Ensuite, je me réjouis de la priorité donnée à l'enseignement élémentaire et préélémentaire, du retour au débat sur l'accueil des moins de 3 ans, et de la volonté de mettre davantage de moyens là où c'est nécessaire. Toutefois, cette bouffée d'oxygène sera-t-elle suffisante pour refonder l'école ?
La formation des enseignants est au coeur de cette ambition. La formation initiale bien sûr, qui mobilise un groupe de travail au Sénat, mais aussi la formation continue, aujourd'hui sinistrée. Nous devons réfléchir à ces deux aspects et imaginer un lien avec la recherche. Vous avez parlé des RASED, dans lesquels beaucoup de postes ont été supprimés. Pouvez-vous nous donner des précisions sur le volume des départs en formation ?