J'étais rapporteure du projet de loi relatif au bisphénol A, et je remercie le directeur de l'Anses du récent changement de classification.
Au niveau européen, le flou règne sur la production et l'importation d'OGM. Or, les effets sur le développement de cancers, de maladies de Parkinson, commencent à être connus. La presse apporte chaque jour de nouveaux motifs d'angoisse. Peut-on se donner les moyens, au niveau mondial, de faire prévaloir la santé publique sur les considérations économiques, contrairement à ce qui se fait aujourd'hui ? C'est une situation honteuse, qui entraînera de graves conséquences pour notre jeunesse. Comment nous faire entendre au plan européen ? Les députés européens doivent se saisir du sujet.