Au nom du groupe socialiste, je veux dire combien nous avons apprécié votre exposé. Vous avez tracé bien des pistes auxquelles nous réfléchissons depuis longtemps.
Les phénomènes de violence contre l'institution, les tensions entre l'école et les parents sont plus importants dans les établissements défavorisés, dites-vous. L'assouplissement de la carte scolaire, la ghettoïsation croissante de certains établissements, l'affaiblissement de la mixité sociale qui en découlent, n'ont-ils pas amplifié ce phénomène ?
Avez-vous observé un lien entre la non-communication au sein des équipes et la violence entre élèves et contre les enseignants ? Ces derniers sont pris en étau entre la pression de leur hiérarchie et leurs propres exigences. Cette contradiction peut se retourner contre eux, leur être une violence.
Deux chantiers sont en jachère : la santé au travail et la formation. Celle-ci est à redéfinir pour former l'enseignant à travailler au sein d'une équipe, à nouer des relations avec ses collègues, avec les élèves et avec les parents.