Selon les remontées du terrain, les insultes anti-intellectuels, homophobes et anti-gros représentent une grande partie des violences. Vos travaux en font-ils état ?
Un autre problème est l'hypermédiatisation de la violence : les scènes de violence sont filmées et diffusées par les gamins sur Internet : l'incident peut être public avant même d'être connu des adultes de l'établissement, d'où un effet boomerang.
Enfin, au risque de ne pas être politiquement correcte, je m'interroge sur le temps de présence des enseignants dans l'établissement. Il faut repenser le statut des enseignants, le faire évoluer par le haut, en prenant exemple sur les pays nordiques.