J'ai eu du mal à identifier dans le COM la part de l'investissement prévu pour une éventuelle chaîne du patrimoine à destination du grand public. Surtout, celle-ci est-elle bien nécessaire compte tenu de l'offre télévisuelle et des perspectives offertes par Internet ?
Il existe de nombreux types d'archivages : amateur, institutionnel ou d'entreprise. Si la première urgence a effectivement été la numérisation du patrimoine des chaînes, les films super 8 ou les vidéos des années 60 et 70 disparaîtront s'ils ne sont pas numérisés. L'appel à la mémoire va-t-il s'élargir à ces supports comme cela a été fait dans de nombreux pays à l'occasion des cent ans du cinéma ?
La stratégie d'un site unique à Bry-sur-Marne favorisera sans doute les synergies professionnelles, mais risque, avec l'inclusion dans le PRES Paris-Est (pôle de recherche et d'enseignement supérieur), de gêner les collaborations en cours avec d'autres universités, comme Paris III pour Mediacultures.
Il n'y a plus de grande revue de l'INA depuis la disparition de MediaMorphoses, c'est dommage !