On peut les consulter depuis les postes que nous ouvrons en région, qui donnent aussi accès aux collections du dépôt légal audiovisuel ainsi qu'à celles de l'Ina.
Nous avons signé il y a un mois un accord avec France Télévisions afin que nos stages Ina Expert soient partie intégrante de l'offre de l'université. Depuis l'ouverture de celle-ci en 2007, notre chiffre d'affaires avec cette société était passé de 600 000 à 200 000 euros. Le conseil d'administration a oeuvré pour renforcer les liens avec France Télévisions et afin que chacun revienne dans ses missions. Nous sommes repartis sur de bonnes bases. France Télévisions nous a confié la formation de ses administrateurs de production et nous verse désormais une taxe d'apprentissage (60 000 euros). Nos rapports avec Radio France restent toujours lointains, je le regrette. En particulier, Radio France ne nous verse pas de taxe d'apprentissage. Avec un fléchage de la taxe d'apprentissage des autres entreprises audiovisuelles publiques vers l'Ina, l'argent public reviendrait au public.
Nous avons insisté auprès du Gouvernement, cet été, pour que ne pas être soumis au même régime que France Télévisions. Une baisse de 3 % de nos moyens nous aurait obligés à revoir drastiquement nos politiques, voire à abandonner certaines des missions que nous a fixées la loi du 30 septembre 1986. Avec un effort de 500 000 euros nous pouvons maintenir notre budget pour 2013. Nous sommes toutefois attentifs à l'évolution de France Télévisions, dont nous sommes dépendants à plusieurs niveaux.