Intervention de Jean-Vincent Placé

Réunion du 7 novembre 2012 à 14h30
Prélèvements obligatoires. - programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 — Débat et discussion en procédure accélérée d'un projet de loi

Photo de Jean-Vincent PlacéJean-Vincent Placé :

En effet, c’est sur le développement de nos entreprises de taille intermédiaire, susceptibles de créer des millions d’emplois, notamment dans l’économie verte, et suffisamment puissantes pour développer des produits innovants, qu’il faut compter.

À cet égard, les régions françaises, chefs de file du développement économique, ont un rôle considérable à jouer. D'ailleurs, je m’inquiète des incidences qu’aura la loi de programmation sur nos collectivités territoriales et sur les impôts locaux. Les couches populaires, le tissu économique local et l’action de terrain ne risquent-ils pas d’être considérablement affectés par la baisse des dotations de l’État ?

Toutefois, si certaines dépenses sont gelées ou diminuées, d’autres augmentent, et de façon très significative.

On observe une augmentation des crédits alloués, pour les années à venir, à des secteurs importants mais trop longtemps délaissés par les gouvernements précédents. Ainsi, les crédits de la jeunesse augmenteront de 14, 3 % en trois ans, ceux de la justice de 4, 9 % sur la même période, ceux de l’enseignement scolaire de 2, 6 %, ceux de la solidarité de 9, 6 %. Les crédits dévolus à la sécurité, mission que je suis de près en tant que rapporteur spécial, connaîtront une hausse de 3, 3 %.

D'ailleurs, à ce titre, j’ai pu entendre plusieurs hauts fonctionnaires et des représentants des syndicats se réjouir de l’abandon de la RGPP

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