Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, messieurs les rapporteurs généraux, mes chers collègues, autant le dire tout de suite, contrairement à beaucoup d’orateurs précédents, je veux d’emblée saluer ce projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017.
Il le mérite à plusieurs titres.
Tout d’abord, il souscrit aux engagements internationaux de la France.
Ensuite, il définit une stratégie cohérente et équilibrée de redressement de nos comptes publics, devenue impérative après dix années de dérive budgétaire, les cinq dernières ayant été marquées par une gestion erratique et calamiteuse des finances publiques.
Enfin, ce projet de loi se donne les moyens d’atteindre les objectifs assignés et repose sur des hypothèses raisonnables, dès lors que le Gouvernement s’engage sur le chemin difficile des réformes structurelles trop longtemps différées lors de la précédente décennie.
Ce projet de loi souscrit aux engagements internationaux de la France, disais-je à l’instant. C’est bien le moins ! Sinon, quel pays serait la France ? Un pays qui ne disposerait plus de la moindre crédibilité internationale, ne jouerait plus aucun rôle dans la poursuite de la construction européenne et, finalement, perdrait sa souveraineté.