Intervention de Jean Germain

Réunion du 7 novembre 2012 à 14h30
Prélèvements obligatoires. - programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 — Débat et discussion en procédure accélérée d'un projet de loi

Photo de Jean GermainJean Germain :

Monsieur le président, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs généraux, mes chers collègues, ce projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017, joint aux annonces faites hier par le Gouvernement, nous permet d’évoquer la stratégie financière et la politique macroéconomique de notre pays pour les cinq prochaines années.

La durée est en effet un élément important du redressement, tout comme la constance, et il serait erroné de croire qu’une politique économique de quelques mois puisse être efficace. Il en va de même, d’ailleurs, d’une politique budgétaire de progrès et de redressement.

Je me situe, comme mon collègue Jean-Pierre Caffet, dans la ligne de ceux qui approuvent la stratégie du Gouvernement. L’appui des Français s’est manifesté au moment des élections présidentielle et législatives, un an après le changement de majorité, en quelque sorte prémonitoire, qui a eu lieu dans cette enceinte. Pour changer les choses, il faut l’appui des Français. Des sondages sont évoqués ici ou là, mais ce n’est pas ce qui compte. Dans n’importe quelle collectivité territoriale, chacun d’entre nous le sait, vous êtes critiqué quand vous engagez des travaux et, une fois ceux-ci terminés, vous êtes encensé ! Par conséquent, ce qui importe, c’est la confiance et le travail dans la durée.

Partout, les gens nous demandent, quelles que soient leur catégorie sociale et leur fonction, si nous pouvons arrêter la « glissade » de la France observée depuis une dizaine d’années. Je ne donnerai pas dans la polémique et la politicaillerie, attitude qui se répand trop souvent, et pas seulement depuis dix ans, car ce thème, les gens le savent, conduit au renoncement à la politique et alimente les raisonnements de l’extrême droite.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion