Certains orateurs, très nombreux, m’ont fait le plaisir de soutenir à la fois, me semble-t-il, la trajectoire de retour à l’équilibre de nos finances publiques et, plus généralement, la politique du Gouvernement.
Je n’ai pas retrouvé ce soutien dans les propos de M. le président de la commission des finances. Le contraire eût été surprenant. Je souhaiterais néanmoins répondre à quelques-unes de ses critiques, en espérant peut-être, ce faisant, qu’il les reprenne plus tard de manière moins virulente. §
D’abord, sur la forme, je comprends ses remarques quand il indique que la donne peut sembler avoir changée depuis peu. Mais de là à en déduire que l’affaire serait sans précédent et qu’il faudrait – d’autres ont repris cet argument à leur compte – revoir sans délai le projet de loi de programmation des finances publiques, il y a peut-être un pas à ne pas franchir.
D’autant que, à la fin de l’année 2008, le projet de loi de finances pour 2009 n’était pas encore voté que le Parlement était déjà saisi d’un projet de loi de finances rectificative…