J’ignore si l’on peut le qualifier de « politique », mais il m’a semblé qu’il était jugé objectif par tout le monde. Quoi qu’il en soit, les chiffres sont connus, mais ils sont mis en perspective par M. Gallois. Chacun est libre de juger du caractère politique ou non de ce rapport, mais les chiffres ne sont pas contestables, pas davantage que le bilan que l’on y dresse de l’évolution sur les dix dernières années.
Il me semble donc bien que ce rapport constitue une critique formidablement féroce à l’égard des politiques menées durant cette période. Je comprends que cela puisse gêner, mais je constate, pour m’en féliciter, que les autorités légitimes de ce pays décident de mettre un coup d’arrêt à ce qui est incontestablement un déclin.
Vous avez beau mettre en avant votre souci du droit et développer une argumentation très solidement étayée ― vous vous êtes vous-même défini, monsieur Marini, comme un praticien du droit et l’on ne saurait s’attendre à moins ―, j’observe que votre véritable but est bien politique. §C’est, encore une fois, parfaitement légitime et c’est votre droit.