J’insiste sur l’ambition de ce projet de loi de programmation : contribuer au redressement de nos finances publiques.
La situation est catastrophique. D’autres que moi viennent d’en faire le constat et c’est un triste bilan de l’action conduite au cours des années passées.
Or cette programmation quinquennale vise précisément à redresser nos finances publiques dans la justice en mettant en œuvre les choix annoncés lors de la campagne présidentielle.
Notre priorité est la justice : nous demandons à ceux qui peuvent le plus de contribuer prioritairement à l’effort de redressement.
Mais, bien entendu, il faut aussi penser à l’emploi. De ce point de vue, nous avons le souci de laisser toute sa chance à la croissance au service de l’emploi, ce qu’illustre notre choix d’agir d’abord sur les recettes et, dans un second temps, sur les dépenses.
Si l’on veut que le pays se mobilise pour sortir de la difficulté dans laquelle il se trouve, il faut absolument accompagner le Gouvernement dans son effort de redressement.
Il me semble donc important que le Sénat manifeste son soutien au Gouvernement en votant ce projet de loi de programmation pluriannuelle.