En ce qui nous concerne, nous ultra-marins, il nous reste à être vigilants quant à l’application de ce texte. Nous savons les difficultés qui vous attendent, monsieur le ministre, car ils n’ont pas désarmé, ceux qui voulaient vous empêcher d’avancer. Certains milieux économiques, par conservatisme, caressent encore l’espoir de contourner ou d’éviter la loi, de ruser avec elle. Certaines administrations, par conservatisme, caressent encore l’espoir de vider ce texte de toute substance, de le priver de la portée que le Parlement a voulu lui donner. Eh bien, nous serons vigilants !
Les décrets nécessaires devront être pris, et vite. Les négociations du bouclier qualité-prix devront s’engager, et vite. Les études que le Parlement a demandées – je pense plus particulièrement à celles sur l’octroi de mer et sur les tarifs aériens – devront être réalisées, et vite.
Bref, vous l’aurez compris, mes chers collègues, je ne puis conclure mon intervention qu’en réitérant mon soutien au texte que nous avons produit, et en appelant le Gouvernement à faire preuve de constance quand il fera vivre les dispositions qu’il contient.
C’est à l’aune de cette exigence que nous serons tous jugés par nos concitoyens.