Intervention de Roger Karoutchi

Réunion du 23 octobre 2012 à 15h00
Reconnaissance de la répression d'une manifestation à paris le 17 octobre 1961 — Adoption d'une proposition de résolution

Photo de Roger KaroutchiRoger Karoutchi :

Mes chers collègues, nous sommes en pleine guerre d’Algérie ! On déplore des milliers de morts en Algérie. Des assassinats sont commis chaque jour à Paris. Chaque jour, la police est victime de nouvelles attaques ! Des policiers meurent, de nombreux agents de police sont blessés, des familles sont brisées…

C’est la lutte contre l’OAS, qui n’épargne pas le régime gaulliste. Le FLN, le MNA et tous les extrémistes commettent des attentats. Lorsqu’ils tuent, ils tuent d’abord des policiers : de fait, c’est la police qui est visée, et les commandos du FLN ont reçu des instructions très claires pour viser en priorité les forces de l’ordre. Il ne faut pas réécrire l’histoire !

En outre, vous le savez parfaitement, nous sommes face à un vrai sujet – et j’espère que le dépouillement des archives nous permettra de l’étudier plus en profondeur – je veux parler des dissensions entre, d’une part, le GPRA, qui demande une trêve jusqu’à la fin des négociations, et, de l’autre, la fédération FLN de Paris de Mohammedi Saddek, qui déclare : « Nous, nous continuons ! ».

Autrement dit, le GPRA demande aux Français musulmans de respecter le couvre-feu qui a été instauré à Paris pour empêcher les attentats, quand le FLN, lui, le refuse et appelle à la poursuite des attentats. Voilà la vérité !

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