Intervention de Guy Fischer

Réunion du 23 octobre 2012 à 15h00
Reconnaissance de la répression d'une manifestation à paris le 17 octobre 1961 — Adoption d'une proposition de résolution

Photo de Guy FischerGuy Fischer :

J’y suis allé, monsieur Karoutchi, j’ai vu, et je pourrais vous citer les noms des familles qui, de génération en génération, depuis tant d’années, se transmettent le pouvoir économique et politique.

Ce combat, disais-je, c’est aussi celui de tant d’autres, hommes et femmes, auxquels le néocolonialisme dénie encore aujourd’hui le droit élémentaire à disposer d’eux-mêmes.

Si je refuse que l’on oublie les milliers d’Algériens qui furent arrêtés, battus, torturés, assassinés par la police française sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police lui-même couvert par le gouvernement, de même, je refuse que l’on abandonne tous ceux qui se débattent encore sous d’implacables jougs hérités d’un autre temps.

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