Intervention de Marie-Thérèse Bruguière

Réunion du 8 novembre 2012 à 15h00
Journée nationale en mémoire des victimes de la guerre d'algérie et des combats en tunisie et au maroc — Article 2

Photo de Marie-Thérèse BruguièreMarie-Thérèse Bruguière :

Ce texte, issu d’une proposition de loi de notre ami Raymond Couderc, que j’ai cosignée, portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, a posé le principe de l’interdiction de toute injure envers les harkis. Ces derniers sont nombreux dans notre région et, faut-il le rappeler, ils n’ont pas toujours été bien accueillis.

Je ne peux pas non plus passer sous silence la loi du 28 février 2012 fixant au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France.

Avec le vote de cette proposition de loi, on va relancer un débat sur la date anniversaire du 19 mars, laquelle ne fait pas l’unanimité chez nos concitoyens.

Cette date ne fait pas l’unanimité d’abord auprès des associations d’anciens combattants. J’ai reçu encore tout à l’heure quarante-trois associations opposées à ce texte ; ce n’est peut-être pas impressionnant, mais cela fait quand même beaucoup de gens qui se manifestent.

Elle ne fait pas l’unanimité, ensuite, auprès des familles ou des descendants de rapatriés, car elle est encore synonyme de douleur et de drame.

Bref, elle ne fait pas l’unanimité auprès de nos concitoyens.

Au lieu de raviver des divisions anciennes, il vaudrait mieux chercher à apaiser les souffrances et éviter de semer le trouble dans les consciences.

Il faut reconnaître qu’une majorité de Français en ont assez des lois mémorielles et de cette mode de la repentance permanente. Cherchons à apaiser les souffrances en réunissant tous les Français, plutôt qu’en les divisant.

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