Je voudrais attirer votre attention sur un point particulier, sans revenir à la question des 35 heures, sinon pour témoigner, en tant que chef d'entreprise que cette mesure pose de sérieux problèmes lorsque l'entreprise doit faire fonctionner ses équipements de manière ininterrompue avec un rythme de travail basé sur les trois-huit. Je voudrais surtout souligner que le dispositif de crédit d'impôt annoncé à la suite de la publication du rapport de M. Louis Gallois, n'a pas du tout la même portée qu'une baisse des charges pour la capacité de financement et l'accès au crédit bancaire des entreprises. Je souligne que ce crédit d'impôt ne va pas avoir un impact direct sur le compte de résultats ; les banquiers ne vont pas le considérer comme une baisse de charge et cette mesure apparait donc comme une erreur sinon pour l'ensemble des entreprises, du moins pour les PME, les ETI et les micro-entreprises.