Sans surprise, le groupe CRC aura des difficultés à approuver les crédits de cette mission. Celle-ci souffre, d'abord, de l'héritage de la précédente mandature : la volonté de mettre à mal la fonction publique par la RGPP. Peut-on continuer de réduire le nombre d'agents sans dégrader la qualité du service public ? L'accueil du public dans les préfectures est, chaque jour, plus compliqué ; les petites communes doivent se tourner de plus en plus vers les enseignes privées, faute d'avoir les ressources en interne et de pouvoir s'appuyer sur les services de l'État. Bref, nous disons non à ce principe selon lequel on pourrait partager mieux avec peu.