Intervention de Michèle André

Réunion du 22 novembre 2012 à 15h00
Loi de finances pour 2013 — Discussion générale

Photo de Michèle AndréMichèle André :

… et permettre aux salariés plus âgés de choisir librement entre la poursuite de leur carrière, en vertu du projet de loi que nous examinerons bientôt sur le contrat de génération, et un départ anticipé, en fonction de la durée et de la pénibilité de leur carrière.

Le présent projet de loi de finances renforce les capacités d’action de Pôle emploi, et son offre de services : près de 4 000 agents supplémentaires seront déployés entre la fin de l’année 2012 et 2014, pour être dirigés vers les demandeurs d’emploi qui en ont le plus besoin, et ils sont de plus en plus nombreux, comme nous le voyons tous.

Nous nous félicitons d’une telle mesure. Nous défendrons également un certain nombre d’amendements visant à renforcer les dispositifs existants, en particulier s’agissant du bénéfice de l’allocation transitoire de solidarité, dont se trouvent exclues des dizaines de milliers de personnes, ce qui les laisse dans une situation économique et sociale dramatique. Je sais le Gouvernement sensible à ce sujet, et nous en reparlerons.

Ce budget, c’est également le retour des deux priorités, trop négligées depuis des années, que sont la jeunesse et l’éducation.

Dès 2013, les étudiants pourront compter sur des bourses revalorisées, dont l’enveloppe globale a été augmentée de 154 millions d’euros. De nouveaux moyens seront apportés à l’École et à l’Université dans le cadre de la compétition internationale des savoirs : près de 9 000 emplois seront créés dans l’éducation nationale, et 1 000 postes supplémentaires dans les universités. Le Président de la République considère qu’il s’agit là des priorités de son mandat ; nous serons derrière lui et son gouvernement pour soutenir ces choix.

J’en viens, en second lieu, à la compétitivité. Le constat dressé dans le rapport Gallois sur l’économie française est alarmant, nous l’avons dit. On découvre le bilan de plusieurs années de difficultés.

François Rebsamen l’a rappelé tout à l’heure, le projet de loi de finances pour 2013 s’inscrit dans la recherche d’un soutien accru aux petites et moyennes entreprises. Une telle démarche se poursuivra dans les prochaines semaines avec l’examen du projet de loi portant création de la Banque publique d’investissement et des mesures souhaitées par le Gouvernement pour soutenir la compétitivité de l’économie française.

Certains de nos collègues nous diront que ces mesures auraient dû figurer dans le projet de loi de finances. Ils semblent oublier qu’un certain temps est nécessaire pour consulter et étudier les mécanismes fiscaux. Nous agissons avec méthode, et non avec précipitation. Convenons-en, cela nous change du gouvernement précédent !

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