Mes chers collègues, il est suffisamment rare qu’une proposition visant à instaurer une taxe, en particulier sur des produits de consommation courante, donc sur des aliments, reçoive dans les premières consultations une approbation aussi large des personnes interrogées. Cela montre bien que les dispositions de cet amendement répondent à une préoccupation de l’ensemble de nos concitoyens.
Nous discutons d’un projet de loi de financement de la sécurité sociale, et non d’une loi de santé publique. Néanmoins, nous avons l’habitude – ce n’est pas une nouveauté – de présenter dans ce cadre des mesures qui relèvent de la santé publique.
Aujourd’hui, nous avons tous, au sein de la Haute Assemblée, l’occasion d’adresser un signe à l’industrie agroalimentaire, de lui indiquer que nous sommes soucieux de la santé de nos concitoyens. Je ne doute pas que nous partagions cet objectif, sur quelque travée que nous siégions.
Si nous votons cet amendement, nous marquerons que nous ne nous contentons pas de belles paroles et que nous nous manifestons aussi dans les actes.