Les propos de M. Savary, qui rejoignent ceux de M. Daudigny, me rappellent en outre que j’ai oublié un élément dans mon intervention précédente.
L’amendement de la commission ne vise ni à interdire l’huile de palme ni à la pointer du doigt comme étant le seul danger dans notre alimentation. La consommation excessive d’huile de palme s’explique en effet aujourd’hui par un ensemble de facteurs.
La commission et son rapporteur général souhaitent simplement adresser le signal suivant aux industriels : attention, il existe des produits de substitution à l’huile de palme, et si vous utilisiez davantage ces produits et moins cette huile de palme, on pourrait éviter la surconsommation, qui est la vraie responsable des problèmes de santé.