À propos des dépenses, j’ai entendu certains dire qu’il fallait augmenter l’ONDAM. Celui-ci a été fixé à 2, 7 %, ce qui représente, par rapport à l’année précédente, une progression de 350 millions d’euros, dont 150 millions d’euros seront consacrés à des investissements hospitaliers.
Pourquoi refuser l’équilibre des comptes dans la justice, en nous imposant aujourd’hui d’interrompre nos travaux et en nous empêchant de discuter des dépenses ? Ce n’est pas une attitude responsable. En tout cas, tel est mon sentiment.
Quant à l’avenir, nous aurons bien évidemment des discussions sur le financement de la protection sociale, et je souscris complètement aux propos de mon collègue Jacky Le Menn.
Chers collègues, oui, nous avons un désaccord, et il faudra bien savoir comment sera financée la protection sociale et quelles réformes seront engagées en ce sens.
Aujourd’hui, les ressources de la protection sociale proviennent pour 80 % des revenus d’activité. Ce sont les actifs qui participent le plus, les revenus de remplacement – depuis dix ans, leur part n’a pas augmenté – ne comptant que pour 5 % dans le financement de la protection sociale. Était-il donc extravagant de créer la CASA et de faire contribuer un certain nombre de retraités à la prise en charge de la perte d’autonomie, risque pour lequel il va bien falloir trouver de nouvelles sources de financement ?