Les dépenses sont prises en charge par les conseils généraux et les communes. Monsieur Détraigne, on ne peut que se féliciter que le contingent imposé aux communes soit bloqué. Reste que dans certains départements, elles sont au maximum de leur contribution tandis que dans d'autres, elles sont moins sollicitées.
Je me félicite que les SDIS travaillent aujourd'hui davantage en mutualisant leurs moyens. Ce sont surtout les dépenses de fonctionnement qui augmentent, en particulier celles de personnel, car la diminution du nombre de sapeurs pompiers volontaires a conduit au recrutement de professionnels. Cette diminution n'a été qu'enrayée par la loi relative au volontariat. Les SDIS sont aujourd'hui engagés dans la réduction de leurs dépenses, mais l'investissement est le seul levier à leur disposition. Le FAI a joué son rôle, mais il ne sera pas abondé l'an prochain ; toute la charge sera reportée sur les collectivités. Raison pour laquelle je suggère de nous en remettre à la sagesse.
L'audition d'Yves Rome, président de la Conférence nationale des services d'incendie et de secours, a montré que les équipes des SDIS étaient de plus en plus fréquemment appelées pour des conflits de voisinage. Or, elles ne sont pas formées à la bobologie !