Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, « quand les jeunes ont un espoir, c’est toute la société qui avance » : ces mots, prononcés par le chef de l’État à l’occasion de la signature des premiers emplois d’avenir, nous rappellent combien il est important que la jeunesse soit et reste l’une des grandes priorités gouvernementales de ce quinquennat. Dans un contexte économique très difficile, nous devons placer la question de l’insertion professionnelle au cœur de notre volonté politique, et redonner enfin confiance aux jeunes de notre pays.
Avec la crise, le taux de chômage des jeunes, particulièrement sensible aux fluctuations conjoncturelles, a littéralement explosé, pour atteindre 22, 7 %, et ce sont les moins qualifiés qui sont touchés de plein fouet : trois ans après avoir quitté le système scolaire, 40 % des non-diplômés sont au chômage, contre seulement 9 % des diplômés du supérieur. Ces chiffres sont édifiants. La situation est très inquiétante, mais elle ne doit en aucun cas devenir une fatalité à laquelle nous nous résignerions.
Le Gouvernement s’est d’ailleurs rapidement attelé à combattre ce fléau social, avec la création des emplois d’avenir, qui devraient redonner confiance à 150 000 jeunes de 18 à 25 ans sans qualification.