… ainsi que dans la constitution et la gestion de son portefeuille d’engagements ».
Elle devra également intégrer « les risques sociaux et environnementaux dans sa gestion des risques » et, cerise sur le gâteau, tenir compte « des intérêts des parties prenantes, entendues comme l’ensemble de ceux qui participent à sa vie économique et des acteurs de la société civile influencés, directement ou indirectement, par [ses] activités ». On va même jusqu’à étudier la mise en place d’un « comité de responsabilité sociale et environnementale indépendant ».
Mes chers collègues, tout est ici un exemple d’emphase dans la nouvelle langue de notre époque, celle du développement durable et de toutes les bonnes intentions. S’y ajoute dans la composition du conseil d’administration et des divers « comités Théodule d’orientation » l’affichage souhaitable du politiquement correct. On pourrait presque faire de ce projet de loi un traité !
Tâchons de regarder ce qui nous est proposé derrière les hyperboles, les formules boursouflées et l’autocélébration.