Pour terminer, monsieur le président de la commission, je dirai quelques mots de vos propositions.
Tout d’abord, et j’aurai le plaisir de vous le montrer tout à l’heure dans le débat, je ne suis nullement sectaire. Je déplore que l’UMP ait annoncé d’emblée son intention de voter contre le texte – cela en dit long ! –, mais cela ne m’empêchera pas d’examiner vos amendements dans un esprit constructif, mon but étant surtout de faire progresser ce beau projet.
Dans le film La Grande Illusion, monsieur le président de la commission, il y a une scène que j’aime bien, parmi d’autres, celle où l’officier allemand, Rauffenstein, joué par l’immortel Erich von Stroheim, refuse de croire en la parole du sous-officier français, le roturier Boëldieu, interprété par Pierre Fresnay. Le second répond alors au premier : « Cette parole, elle vaut la vôtre ! ». Permettez aujourd’hui au roturier que je suis de vous dire, monsieur le président de la commission : notre parole vaut la vôtre !