Grâce à cet outil, nous pourrons mieux décider des priorités de financement et, par exemple, utiliser du capital du FSI pour augmenter le nombre de prêts, si nous le jugeons utile. La théorie économique selon laquelle à un objectif doit correspondre un instrument m’est familière, mais je pense que le développement d’entreprise s’inscrit dans un continuum. Cet objectif est complexe et appelle des instruments qui le sont tout autant. Il faut un accompagnement tout au long du cycle de développement, et telle est la vocation même de la BPI.
Pour éviter le risque de lourdeur du dispositif que vous évoquez, nous avons choisi de ne pas tout fusionner en une seule entité mais d’organiser le pilotage unifié de structures pérennes et qui resteront présentes. Par ailleurs, je le répète, la BPI distribuera les produits de la COFACE mais n’absorbera pas cette dernière, car il s’agit d’un établissement qui est en partie privé et qui a 70 milliards d’euros de bilan.
Monsieur de Montesquiou, après vous avoir écouté, avec cet intérêt que j’accorde depuis longtemps à vos interventions, il me semblait que la conclusion logique de votre propos aurait été un vote de soutien. Je n’ai pas bien compris pourquoi vous choisissiez finalement l’abstention. En effet, vous avez souligné tant d’éléments positifs – assortis, certes, de quelques questions, auxquelles je puis répondre d'ailleurs –, que vous auriez pu conclure à l’approbation. Même si je laisse naturellement tous les groupes se prononcer en toute liberté, il n’aurait pas été douloureux, après tout, d’approuver un tel texte !