Je me félicite de la position de M. le rapporteur général et de M. le ministre sur cet amendement. Hier, l’ultramarin que je suis était un peu frustré par le rejet de l’amendement n° 47, qui tendait à assurer une représentation des outre-mer au sein du conseil d’administration de la BPI en disposant qu’un des deux représentants des régions serait originaire d’outre-mer. Aujourd’hui, je me félicite que le Gouvernement et le rapporteur général aient entériné la présence d’un représentant ultramarin au sein du conseil national d’orientation.
Il s’agit d’un amendement de justice et de cohérence. Justice, car les outre-mer permettent à notre nation d’être la deuxième puissance maritime mondiale. Cohérence, car – et nous avons entendu dans cet hémicycle, ces derniers mois, beaucoup de métropolitains et d’ultramarins se positionner sur l’importance pour la nation de ces régions ultrapériphériques – quoi de plus naturel que de donner aux outre-mer la possibilité de prendre toute leur place au sein de la réflexion globale sur les stratégies à tenir en matière de développement économique à l’échelle mondiale ? Je me réjouis que nous ayons su trouver l’ouverture d’esprit nécessaire pour être cohérents avec nous-mêmes.