… l’idée d’exécutifs intercommunaux élus au suffrage universel. À titre personnel, je ne défends pas cette position, car je crois à la réalité communale, comme je crois à la coopération intercommunale. Mais vous, chers collègues socialistes, qui acceptez l’idée même d’un exécutif élu au suffrage universel, et qui donc acceptez nécessairement le fait intercommunal, comment diable… non, je préfère ne pas évoquer le diable… comment pouvez-vous refuser systématiquement et obstinément une mutualisation au sein des intercommunalités ? Cette mutualisation ne ferait que préparer ce que nous appelons tous de nos vœux, à savoir une coopération plus forte, plus structurée, plus permanente en matière de vie collective et de vie urbaine.
Alors que même les petits territoires des communautés de communes ont la culture des SCOT et des PLH, vous restez arc-boutés sur une position punitive, destinée à vous permettre de désigner des adversaires, c'est-à-dire les maires ayant la malchance d’avoir un territoire saturé depuis longtemps de constructions et n’ayant aucune capacité d’ouverture, si ce n’est en procédant à des expropriations aussi coûteuses qu’inutiles pour les finances publiques.
Ce mépris de l’intercommunalité est contraire à la nécessaire coopération que nous voulons développer sur le territoire national. §