Les observations de Mmes Létard et Ghali sont tout à fait justes, mais ce n’est pas dans le cadre du présent projet de loi que le problème qu’elles soulèvent doit être réglé, son traitement relevant du fonctionnement sur le long terme.
C’est donc en effet plutôt dans le cadre de la réforme de la politique de la ville qu’il devra être abordé, en particulier à propos des critères qui définiront la nouvelle géographie de cette politique, mais aussi sous l’angle de la péréquation.
Il nous faut donc nous tourner vers le groupe de travail sur la géographie prioritaire, dont, comme moi, vous connaissez bien les membres, ainsi que vers François Pupponi, qui mène une réflexion sur la péréquation.
En tout état de cause, si l’accompagnement social dans les PLAI est bien une nécessité, l’adoption de ces amendements, qui n’ont pas leur place, je le répète, dans ce projet de loi, n’apporterait pas une réponse suffisante.