Madame la ministre, lorsque l’on évoque les problèmes d’urbanisme, dans cette enceinte ou ailleurs, on s’aperçoit qu’il est de plus en plus difficile de trouver des terrains constructibles. Je comprends bien l’objectif d’avoir des logements sociaux ; la commune dont j’ai été le maire pendant 36 ans compte plus de 30 % de logements sociaux. Pourtant, partout, les terrains disponibles deviennent de plus en plus rares et mettre en place un document d’urbanisme, un PLU, peut prendre trois ans, cinq ans et, quelquefois, huit ans !
Par conséquent, même si l’on partage l’objectif que vous fixez, il faut admettre qu’un grand nombre de communes, même avec beaucoup de bonne volonté, ne parviendront pas à l’atteindre. Par conséquent, il me semble raisonnable d’adopter l’un de ces deux amendements. Dans le cas contraire, des communes seront pénalisées, faute de pouvoir disposer de terrains.
Monsieur le président de la commission des affaires économiques, nous avons eu l’occasion d’aborder ce sujet maintes fois en commission, lorsque j’en étais membre. Aujourd’hui, la raréfaction des terrains est patente : j’en veux pour preuve l’augmentation de leur prix, ce qui empêche les familles souhaitant accéder à la propriété de réaliser leur projet, qui aurait été envisageable voilà quelques années.