Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, rares sont ceux qui persistent aujourd'hui à présenter l'enseignement privé sous contrat comme une entrave au bon fonctionnement du système public ou encore comme un enseignement qu'il faudrait faire disparaître, et la dialectique qui voudrait que les vertus de l'enseignement privé s'opposent à celles de l'enseignement public est de moins en moins véhiculée.
S'il est vrai que j'ai un attachement profond pour l'enseignement public, comme l'ensemble de nos concitoyens, au-delà de toute appartenance politique ou idéologique, j'estime néanmoins que nous devons laisser aux familles le soin de choisir l'enseignement qu'elles veulent pour leurs enfants.