Je vous remercie, madame la ministre, de votre réponse très détaillée nous précisant dans quel cadre vont évoluer les écoles de formation des maîtres.
Je souhaite cependant insister de nouveau sur la nécessité de doter le département de l’Essonne d’une véritable école supérieure du professorat et de l’éducation, une école de plein exercice et non une simple antenne.
Le rattachement de l’actuel IUFM d’Évry à l’université de Cergy-Pontoise fut pour tous les élus et tous les enseignants une grande surprise. La création d’une simple antenne de la future école supérieure du professorat et de l’éducation de Cergy-Pontoise serait également une grande surprise, pour ne pas dire une erreur.
La transformation des IUFM en ESPE doit être l’occasion de corriger une situation qui n’est pas satisfaisante. Cergy-Pontoise et Évry sont situées aux deux extrémités de l’académie de Versailles, qui s’étend sur quatre départements. Aussi, les élus de l’Essonne, unanimes, les enseignants, les futurs étudiants en formation pour exercer la profession de professeur de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, attendent la création d’une école de formation des maîtres en Essonne. Ils souhaitent que ce département, qui va bientôt voir naître sur son territoire la grande université de Paris-Saclay et qui s’enorgueillit tout particulièrement de l’université d’Évry, soit reconnu pour son expérience en matière de sciences de l’éducation.
Le département de l’Essonne va bientôt voir se développer dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche de grands projets. Il importe donc, je le répète, que ce territoire ainsi que sa capitale, Évry, soient pleinement reconnus et puissent bénéficier d’une école de formation des maîtres, et non d’une simple antenne d’une université lointaine située à Cergy-Pontoise.