Lors de la création de l'Eprus, le groupe CRC avait exprimé son scepticisme : car il existait déjà une réserve civile, qui avait démontré une grande capacité d'intervention. N'aurait-il pas été plus simple de modifier les règles de son fonctionnement ?
Nos craintes semblent se confirmer à la lecture d'un article paru dans le Quotidien du médecin du 18 mai 2012 faisant état des critiques de l'association Samu-urgences de France, sur l'absence de concertation avec les structures de soins, la mauvaise utilisation des ressources humaines, les risques de désorganisation des services d'urgence et l'inefficience globale du dispositif. Ces critiques vous paraissent-elles fondées, et le cas échéant, comment remédier aux faiblesses signalées ?
Je vous poserai également trois questions en ma qualité de rapporteur de la mission santé du budget de la nation : suite aux difficultés rencontrées par le passé, l'Eprus a-t-il amélioré l'adéquation de ses stocks aux besoins ? Souvenez-vous des dérapages lors de l'épisode H1N1. Ne pourrait-on en outre mieux négocier les dates de péremption avec les industriels ? Le financement de l'établissement, qui actuellement pèse largement sur l'assurance maladie, ne devrait-il pas plutôt relever d'une dotation du budget de l'Etat ?