Je souhaite remercier M. Christian Bataille et l'Office parlementaire pour leur soutien constant à la CNE.
En ce qui concerne EDF, nous avons indiqué dans notre quatrième rapport que sa démarche était contraire à la loi. Néanmoins, nous avons reçu, de la part de l'Andra, après la première revue de projet Cigéo, communication de ce projet intitulé STI. Nous avons constaté que certains aspects présentaient un intérêt, d'autres moins, et jugé ce projet inférieur à celui de l'Andra.
Nous avons rencontré les dirigeants d'EDF qui ont conscience qu'un échec du projet de stockage constituerait aussi un grave échec pour eux. Par ailleurs, ils ont le souci de réduire les coûts. Ce qui est important, c'est que des compétences importantes existent au sein d'EDF et des autres producteurs. Dans le fonctionnement actuel de Cigéo, des relations étroites sont établies entre les producteurs et l'Andra. Ainsi, un certain nombre d'ingénieurs peuvent être détachés auprès de cette dernière. Ces accords de coopération fonctionnent. Sur ce plan, il y a un progrès certain. Nous sommes conscients du conflit sous-jacent entre le souhait d'économie d'EDF, et celui de l'Andra de réaliser un ouvrage de qualité. Une revue de projet faisant appel à de nombreux experts d'Areva, du CEA et d'EDF, sous la direction de M. Stricker, est en cours. Nous aurons communication de ses conclusions le 17 février 2013. Si certaines d'entre elles tendaient à remettre en cause des dispositions prévues par l'Andra, importantes au plan de la sûreté, nous réagirions.
En ce qui concerne Astrid, il s'agit pour nous d'un prototype scientifique innovant qui peut, s'il réussit, avoir des conséquences importantes sur le plan industriel. Aussi préconisons-nous la poursuite de ce projet.