Intervention de Marcel Rainaud

Réunion du 29 janvier 2013 à 9h30
Questions orales — Conséquences de la proposition du rapport gallois d'augmentation du taux de tva intermédiaire relatif au logement

Photo de Marcel RainaudMarcel Rainaud :

La politique du logement est l’un des grands chantiers de la République. Nous devons garantir un toit de grande qualité pour tous.

Le logement étant considéré comme une priorité nationale, des mesures fortes ont été prises, telles que la cession du foncier public avec une forte décote pouvant aller jusqu’à la gratuité ou le renforcement des obligations en matière de construction de logements sociaux.

Aujourd’hui, les objectifs de construction sont ambitieux : 150 000 logements locatifs sociaux, 40 000 logements locatifs privés, 310 000 mises en chantier. Une telle ambition est incontournable si l’on veut répondre aux attentes d’une population en mal de logements.

Madame la ministre, lors de la discussion du projet de loi de finances, nous avons voté une augmentation de près de 20 % des financements consacrés au logement et à l’égalité des territoires.

Nous changeons d’époque : alors que le logement social était le grand oublié des années de gouvernement de droite, il donne aujourd’hui à lui seul sa portée concrète à la notion d’intérêt général.

La politique du logement social est en effet une politique d’intérêt général qui participe à la santé économique du pays, chaque euro investi pour la construction ou la réhabilitation créant de l’emploi non délocalisable, aussi bien dans le secteur du BTP qu’au sein des organismes sociaux. Elle contribue à la solidarité et à la cohésion sociale en amortissant les effets de la crise. Sans elle, 11 millions de personnes ne pourraient se loger correctement dans les conditions actuelles du marché.

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