Le deuxième motif qui me conduit à soutenir la proposition de loi tient à la défense du pastoralisme.
Pourquoi défendre le pastoralisme ? D’abord, pour des raisons économiques et sociales.
Le pastoralisme est, dans notre pays, le gagne-pain d’un certain nombre d’éleveurs, qui de surcroît produisent des denrées de qualité.
Ensuite, pour des raisons affectives.
S’occuper d’un troupeau, comme l’a très bien expliqué Alain Bertrand, prend du temps. Un lien affectif se crée entre l’éleveur et ses bêtes. Vous pouvez indemniser autant que vous voudrez, vous ne réparerez pas la perte affective de l’éleveur qui voit ses moutons massacrés !