J'ai beaucoup apprécié vos propos sur la nécessité de trouver un juste milieu entre des options trop radicalement tranchées. Le talent du peuple français pour se fracturer en deux factions antagonistes s'exprime particulièrement lorsque nous débattons de l'école. J'estime, au contraire, qu'il faut nous mettre tous à l'ouvrage afin de dégager un consensus sans nous crisper dans des postures idéologiques si nous voulons sauver notre école. Nous nous déchirons trop sur des mots comme « évaluation », « compétition », « élite ». Ne pouvons-nous avancer sans nous blesser les uns les autres ? Ne pouvons-nous réfléchir de façon apaisée aux meilleurs moyens de développer une élite forte, sans pour autant bloquer l'ascenseur social ? Il y aurait lieu de nous rapprocher mutuellement pour ne plus nous terroriser les uns les autres et nous vilipender gratuitement au détriment de l'évolution nécessaire du système éducatif et de l'avenir de nos enfants.